Pierre Coutras publie « Mensonges » en 1964, c’est son avant-dernier roman. Construit de manière originale, le roman propose deux voies et deux fins alternatives. Ce procédé permet à l’auteur d’exposer ses théories originales.
Dès 1946, le 14 août, dans son agenda, il note : « Je commence le plan d’un roman : « Hypocrisies » ». Et il rajoutera en rouge des années plus tard : « Mensonges ».
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Voici ci-dessous un bien étrange papier à en-tête… vous pouvez le feuilleter, et y découvrir un extrait de « La Maîtresse d’Acier », qui parle de bruit…
Pierre Coutras y fustige ceux qui n’aiment pas le bruit, en particulier les bruits de moteur dans les rues calmes en pleine nuit, point de vue bien excusable, puisqu’exprimé à une époque à laquelle il était probablement le seul à faire des bruits de moteur dans sa rue la nuit…
dite Jeannette, Janouche, Jano, puis Mamette
Jeanne, née le 8 juin 1926, est la fille cadette de Pierre et Suzanne.
Elle a été baptisée à Notre-Dame du Mont le 1er Juillet 1926.
Sa marraine fut Clémence Gall, une amie de la famille qui habitait avec Marguerite Rey, veuve avec ses 2 Fils Henri et Maurice, au 89, rue Horace Bertin, à côté des Gonfard.
Son parrain fut Henri Rey, alors âgé seulement de 9 ans.
Continuer la lecture de Jeanne CoutrasDite De Dion – Bouton IV
immatriculée 1827 M
Il est difficile d’imaginer ce qu’a pu représenter la nouvelle possibilité, pour les particuliers, de disposer d’un véhicule automobile !
Même si les véhicules à moteur du début du XXème siècle avaient une autonomie limitée, et si les sorties s’accompagnaient souvent d’une crevaison ou d’une panne grave.
Les automobiles commencèrent à circuler dans un environnement qui n’était pas prévu pour elles, et c’est au fur et à mesure que se mirent en place des réglementations, et que les routes s’améliorèrent.
Pierre Coutras a vite compris les possibilités d’évasion que lui offrait l’automobile.
Et cet homme, qui n’a jamais voyagé ni en train, ni en bateau, ni en avion, a commencé à sillonner la France en automobile, embarquant famille et matériel de camping.
Pierre Coutras achève ce roman le 13 septembre 1930.
Il dédie ce livre à ses filles : Yvonne alors âgée de 16 ans, et Jeanne qui en a 4.
Le personnage principal, occultiste et mage noir, raconte les angoisses qu’il va vivre en découvrant, dans les yeux de sa petite fille, le signe de sa mort inévitable lorsqu’elle atteindra ses 20 ans.
J’étais l’antithèse incarnée du Docteur Faust, le fameux personnage de Gœthe, que Gounod a représenté dans l’opéra que j’aime le mieux. Ce merveilleux thème qui chante l’angoisse de l’humanité.
« Le Cierge qui fume », Pierre Coutras, 1930
Peintre faussement naïf, Pierre Coutras exprime ses émotions en images.
Il fixe aussi bien ce qu’il aime, paysages, maisons, que ce qu’il déteste, comme certains sports collectifs, ou sa maison en flammes, triste réalité, exprimant souvent les mêmes révoltes que dans ses textes.
Tous les supports se prêtent au jeu, bois, carton, isorel… et les peintures proviennent parfois de la maison Ripolin. Qu’importe !
Publiés en 1922
Editions de la Revue des Indépendants
242 Faubourg Saint Antoine
Paris
« Treize histoires authentiques à ne pas lire le soir »
Illustrations de Claire Finaud-Bounaud
