Pierre Coutras, mon grand-père par alliance par Michel

Michel Picano, époux de Martine Corazza, fille de Jeanne, fille de Pierre.

« Y a-t-il une erreur ? Une vérité ? Tout se défend ! » !
Plus trivialement, dans la vie courante, après avoir asséné une opinion péremptoire qui ne souffrait aucune contestation, il ne manquait pas d’ajouter : « Imbécile… va ! »

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Pierre Coutras, mon grand-oncle par Claude.

Claude Rey, fils de Henri Rey, fils de Marguerite Rey, sœur de Suzanne Rocheblave, épouse de Pierre.

Claude, Cath, Martine et Jean Pierre devant la Rolls Royce III
Claude, Catherine, Martine et Jean Pierre devant la Rolls Royce III au Castanier

Le vent et la pluie ont effacé vos empreintes sur les dalles, mais dans nos cœurs votre marque est intacte, dans nos esprits elle est un repère. Nous vous savons présent aujourd’hui encore, et demain, toujours.

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Pierre Coutras, mon oncle par Maurice

Maurice Rey, fils de Marguerite Rey, sœur de Suzanne Rocheblave, épouse de Pierre.

Marguerite henri maurice mai 1928
Maurice, Marguerite et Henri Rey, mai 1928

La famille : pour lui, c’était toute sa vie, et nous en faisions partie, car privés de père. Il nous avait pris sous son aile, mais avec jalousie, et nous étions associés à ses passions matérielles.
Ainsi, dans les années 20, lorsqu’il montait au Pompidou pour les vacances, il emmenait dans un premier voyage sa famille directe et ses bagages, il descendait ensuite nous chercher, nous trois, (*) ce qui représentait environ 900 kms avec une De Dion Bouton Type Q, et il le faisait avec plaisir et passion.

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Pierre Coutras, mon grand-oncle par alliance, par Christiane

Christiane Aragonais, épouse de Claude Rey, fils de Henri Rey, fils de Marguerite Rey, sœur de Suzanne Rocheblave, épouse de Pierre.

Christiane Aragonais Rey
Christiane Aragonais Rey

Préface de son livre « Marseille mon village natal », première édition 2004.

« Il faut écrire ses mémoires avant de ne plus en avoir ».
Tristan Bernard.

Cette citation aurait plu à Pierre Coutras. Il est inutile de chercher sa biographie dans les librairies huppées de la Canebière et d’ailleurs…, non, vous la trouverez uniquement en bien fouillant dans les archives poussiéreuses de son Capharnaüm. Là, dorment ses articles de presse, ses revues littéraires, ses collections hétéroclites. Vous pourrez aussi la rencontrer distillée sur quelques pages de ses romans, ses agendas ou dans ses carnets de route. Il l’a composée lui-même, au fil du temps. Pour qui veut le connaître, le meilleur chemin est de plonger au cœur de ses écrits.

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Pierre Coutras, mon grand-oncle par alliance, par Danielle

Danielle Arvieux, épouse de Jean-Pierre Rey, fils de Henri Rey, fils de Marguerite Rey, sœur de Suzanne Rocheblave, épouse de Pierre.

Ce que Danielle m’a conté, par Jean-Pierre.

Danièle 1970
Danielle en 1970

De 1973 à 1981, Danielle a été voisine de mon grand-oncle Pierre. A cette époque elle ne travaillait pas encore et elle a eu souvent l’occasion de croiser son chemin, dans le quartier, soit en allant faire ses courses soit en allant à l’école de la rue Eydoux chercher nos enfants.
Dans la rue, chaque rencontre était l’occasion d’échanger les dernières nouvelles de la famille et des propos toujours intéressants, aimables et courtois.
Il y avait également les fois où la rencontre se faisait chez les commerçants du quartier, notamment Patirot le traiteur de la rue Saint Michel, où Pierre allait choisir avec gourmandise son menu du jour. Il était toujours accueilli aimablement et avec plaisir, car ce n’était pas un client ordinaire. Il était connu par les commerçants du quartier pour ses petits mots, ses réflexions ou ses anecdotes toujours pleins d’humour et parfois surprenants.

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Pierre Coutras, mon grand-père, par Catherine.

Catherine Corazza, fille de Jeanne Coutras, fille de Pierre

Notre relation était un peu plus privilégiée puisque nous habitions la même maison, cette maison achetée par son grand père Valentin, capitaine au long cours, en tendant deux ficelles en diagonale sur le plan du Marseille de l’époque. Il disait avoir acheté pile à leur croisement, au cœur de Marseille ; et mon Papou s’amusait d’avoir eu plusieurs adresses différentes dans sa vie, sans avoir jamais déménagé. Cela était du aux caprices des municipalités qui rebaptisaient les rues … Je ne me souviens que de la rue Reinard, la dernière en date qu’il citait souvent, mais il y en avait eu d’autres …

Claude, Catherine, Martine et Jean-Pierre devant la Rolls-Royce III
Claude, Catherine, Martine et Jean-Pierre devant la Rolls-Royce III au Castanier
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Pierre Coutras, mon arrière-grand-père, par Laurence

Laurence Picano, fille de Martine Corazza, fille de Jeanne Coutras, fille de Pierre.

Mon arrière grand père, je l’ai connu comme Papou avant de le connaître comme Pierre Coutras.
Je suis née en 1971, j’étais encore enfant quand il est mort en 1981.

« La Roulotte » Citroën AC4 1929 Yvonne au volant et Jeanne


Pour moi Papou, c’est une ultra vieille voiture (la Roulotte) au fond d’un immense garage, qui ne démarrait plus
un tandem tout rouillé,
des tableaux qui faisaient peur,
des milliers de jouets miniatures,
des berlingots dans une boîte en fer,
une barbe de père Noël,
une ombre dans l’escalier avec un sac cabas,

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Pierre Coutras, mon grand-père, par Véronique

Véronique Maupas, fille d’Yvonne Coutras, fille de Pierre.

Pierre Coutras avait 67 ans lorsque je suis née, en 1956, et les archives de ma tante m’apprennent qu’il a plaidé jusqu’en 1962, à 73 ans, donc !

Mon premier souvenir de lui doit donc dater de mes 6 ans, car je le vois dans sa robe d’avocat. Il est passé chez nous, Bd de la Libération, un après-midi. Maman a du s’absenter un court moment, et lui a demandé de me garder…
Nous sommes tous les deux assis sur des chaises, dans le couloir (à l’époque, le cabinet de gérance d’immeubles de mon père est dans notre appartement, et le couloir sert d’antichambre.) J’ai le sentiment que nous sommes assez mal à l’aise l’un et l’autre.
Il me propose de me faire un dessin, et ravie je lui demande de me dessiner une fée.
Ce qu’il fait, sur le premier support qui se présente, et qui se trouve être le répertoire de ma mère… un accessoire sophistiqué, avec des fiches alphabétiques cartonnées auxquelles on accède en appuyant sur des touches, et que l’on glisse sous le téléphone…
Je vois encore cette fée, très naïve, avec un grand chapeau pointu… et aussi la tête de maman, constatant l’étendue des dégâts dans l’agenda à son retour, et comprenant que ce n’est pas moi qui ai fait le dessin.
La fée est restée longtemps dans l’agenda, mais où est-elle donc partie maintenant ?

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