Pierre Coutras, mon oncle par Maurice

Maurice Rey, fils de Marguerite Rey, sœur de Suzanne Rocheblave, épouse de Pierre.

Marguerite henri maurice mai 1928
Maurice, Marguerite et Henri Rey, mai 1928

La famille : pour lui, c’était toute sa vie, et nous en faisions partie, car privés de père. Il nous avait pris sous son aile, mais avec jalousie, et nous étions associés à ses passions matérielles.
Ainsi, dans les années 20, lorsqu’il montait au Pompidou pour les vacances, il emmenait dans un premier voyage sa famille directe et ses bagages, il descendait ensuite nous chercher, nous trois, (*) ce qui représentait environ 900 kms avec une De Dion Bouton Type Q, et il le faisait avec plaisir et passion.

Pour ses écrits, livres et même tableaux, ça nous passait un peu à côté, et à notre âge, nous pensions plutôt au goût qu’il nous donnait pour la mécanique en tout genre, vélo, moto, automobiles.

Et pourtant, il faisait dire aux autres ce qu’il pensait lui-même, par exemple Fernand : « Ici, je n’ai pas besoin de relever la tête pour voir le ciel » (**)

Mais de toutes façons, il reste malgré les années un maître à penser, et nous le citons souvent dans nos propos de tous les jours.

Et il fut mon vrai faux parrain.

Maurice Rey en 2001

Maurice Rey à l’avant de la moto en 1938 au Pompidou
(photo de l’affiche des « Rencontres Littéraires du Pompidou » 2022)

notes VB
(*) Maurice, son frère Henri et leur mère Marguerite, sœur de Suzanne, l’épouse de Pierre.
(**) Fernand Espagnac, berger du Castanier