Jean-Jacques Bonaventure Coutras est un des enfants de Antoine Coutras (1761-1834), il est donc un cousin du grand-père de Pierre Coutras.
Il est né le 24 juin 1789 à Toulon, où il décède le 2 avril 1877.
Il eut 2 épouses :
– Marie-Claire Fournier (1788 – 1835) épousée le 19 mars 1812, avec qui il aura 3 enfants : Antoine, André Toussaint et Jean Paulin.
– Anne Marie Goujon (1798 – 1864) épousée le 20 juin 1838.
Étiquette : Famille
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Antoine Atger dit La Valette, chef camisard.
né le 7 juin 1677 – décédé après 1714
Que fait ce chef camisard ici ? Non, il n’est pas parent avec Pierre Coutras, mais avec son épouse, Suzanne Rocheblave, dont il est un oncle à la 7ème génération. Le voici donc intégré à la famille !
Nous avons créé son entrée sur Wikipédia le 13 novembre 2023.
Il nous semble très injuste qu’il n’ait pas été plus considéré jusqu’ici.
En effet, à la lecture des mémoires d’Elie Marion, on apprend que La Valette est toujours présent à ses côtés, dès les débuts et pendant toute la période de lutte en Cévennes, et que Marion ne prend aucune décision sans lui demander son avis.
Pierre Coutras, mon grand-oncle par alliance, par Danielle
Danielle Arvieux, épouse de Jean-Pierre Rey, fils de Henri Rey, fils de Marguerite Rey, sœur de Suzanne Rocheblave, épouse de Pierre.
Ce que Danielle m’a conté, par Jean-Pierre.
De 1973 à 1981, Danielle a été voisine de mon grand-oncle Pierre. A cette époque elle ne travaillait pas encore et elle a eu souvent l’occasion de croiser son chemin, dans le quartier, soit en allant faire ses courses soit en allant à l’école de la rue Eydoux chercher nos enfants.
Dans la rue, chaque rencontre était l’occasion d’échanger les dernières nouvelles de la famille et des propos toujours intéressants, aimables et courtois.
Il y avait également les fois où la rencontre se faisait chez les commerçants du quartier, notamment Patirot le traiteur de la rue Saint Michel, où Pierre allait choisir avec gourmandise son menu du jour. Il était toujours accueilli aimablement et avec plaisir, car ce n’était pas un client ordinaire. Il était connu par les commerçants du quartier pour ses petits mots, ses réflexions ou ses anecdotes toujours pleins d’humour et parfois surprenants.
Peintures et dessins de Jack Maupas
Jack Maupas (1928 – 1985) est le deuxième mari de Yvonne Coutras, dont il fait la connaissance au Rowing Club de Marseille, et qu’il épouse en 1955. Ils auront une fille, Véronique.

Comme Yvonne, Jack a fréquenté les beaux arts, et son coup de crayon précis et incisif, ainsi que son humour, le poussent vers la caricature.

Signé Périclès Maupas – 5 janvier 1958 (coll. JCC2)
Mais il illustre aussi parfois avec sérieux l’imaginaire familial…
… ou en reproduit la réalité.

Suzanne Rocheblave-Coutras
Poèmes
Moins prolixe que Pierre, son époux, Suzanne écrit de fort jolis poèmes.
Ici, celui écrit pour l’inauguration du « Mas du Lapin Blanc », véritable petite maison, en briques, construite par Pierre pour leur fille Jeanne en 1940.
Maison d’enfant
A Jeannette, pour l’inauguration de sa « maison », 5 mars 1940
Ami, qui vient voir en ces lieux
Cette maisonnette rustique,
Ressens-tu le charme mystique
Qui s’en dégage et vous émeut ?
Cette maison t’est sympathique,
Je le vois à ton air rieur ;
Mais ce grand bloc inesthétique
Te surprend, te laisse rêveur.
Sur les murs, le toit, sur le faîte,
Tu poses ton œil scrutateur,
Tu dis en remuant la tête :
« C’est le travail d’un amateur ! »
Non ! Crois-moi, tu fais fausse route !
Ce monument qui tour à tour
Te transporte et puis te déroute,
Ami, c’est un acte d’amour.
Ce toit qui de côté s’incline,
Est-ce un défaut, quoique charmant ?
Non, c’est une tête câline
S’appuyant sur un front d’enfant.
Dans ces angles qui trop avancent,
Ne vois-tu pas le mouvement
De deux bras musclés qui s’élancent
Pour un pieux enlacement ?
C’est le plus tendre amour d’un père
Qui fit pour l’enfant qu’il chérit
Cette demeure sans mystère,
Où tout rayonne, où tout sourit.
Pétrissant de sa main agile
Plâtre, dur ciment et mortier,
Retrouvant dans son geste habile,
Le secret des gens du métier.
Travaillant sans répit ni trêve,
Par le fait de sa volonté,
Il changea le fragile rêve
D’une enfant en réalité.
Pour que sa jeunesse bruyante
Puisse s’épanouir sans heurt
Loin de la menace effrayante
Qui pourrait troubler son bonheur.
Dans la clarté qui l’auréole
Comme un nimbe d’or irréel
Cette maison est le symbole
D’un touchant amour paternel.

« A Jeannette pour l’inauguration de sa maison » 6 mars 1940
recopié par Pierre Coutras
Sur la fin d’un berceau
18 novembre 1947
Ouvrage délicat par nos anciens tressé
Que nos mains ont orné le cœur plein d’espérance
Dans l’anxieux émoi d’une proche naissance
Te voilà maintenant un objet délaissé.
Tu fus coquet jadis, ta discrète élégance
Et ta stabilité inspiraient confiance
Quand la mère tendant ses bras avec douceur
Déposait son trésor dans tes flancs protecteurs.
Les enfants ont grandi, ils sont devenus sages,
Mais les ans ont sur toi exercé leurs ravages.
Tu ne peux plus servir, tu deviens encombrant
Défraichi tu n’es plus bon que pour les encans.
Pour toi, plus noblement, c’est de la pure flamme
Que dans un rayon d’or s’envolera ton âme.
Mais avant de te voir à jamais disparaître
Je voudrais te nommer tous ceux que tu vis naître.
Mais non, tu les connais, cette réminiscence
Cruelle ne ferait qu’aviver ta souffrance
Sans rien changer hélas ! à ton triste destin
Il faut se résigner, quand arrive la fin.
Je tremble en te livrant à la flamme meurtrière
Et soudain un regret alourdit ma paupière
Car j’ai senti glisser sur mes membres frileux
Ton ultime chaleur, comme un dernier adieu.
Adieu petit berceau, cher souvenir, adieu !


Poème de Suzanne Rocheblave
écrit de sa main
Pierre Coutras, mon grand-oncle par Jean-Pierre
Jean-Pierre Rey, fils de Henri Rey, fils de Marguerite Rey, sœur de Suzanne Rocheblave, épouse de Pierre.

Pierre Coutras au volant, debout Henri Rey, le père de Jean-Pierre, puis Maurice, frère d’Henri, et Yvonne, fille de Pierre.
Peintures et dessins de Yvonne Coutras
Pierre Coutras, mon grand-père, par Catherine.
Catherine Corazza, fille de Jeanne Coutras, fille de Pierre
Notre relation était un peu plus privilégiée puisque nous habitions la même maison, cette maison achetée par son grand père Valentin, capitaine au long cours, en tendant deux ficelles en diagonale sur le plan du Marseille de l’époque. Il disait avoir acheté pile à leur croisement, au cœur de Marseille ; et mon Papou s’amusait d’avoir eu plusieurs adresses différentes dans sa vie, sans avoir jamais déménagé. Cela était du aux caprices des municipalités qui rebaptisaient les rues … Je ne me souviens que de la rue Reinard, la dernière en date qu’il citait souvent, mais il y en avait eu d’autres …

Victor Mouren
Poèmes
Victor Mouren (1850 – 1929) est l’oncle de Pierre Coutras, étant le frère de Céleste.
« L’Oncle Victor » semble être un redoutable versificateur.
Nous publions ci-dessous quelques poèmes qu’il a réécrits à partir de l’Anthologie de Pro Arte 1925 « imités comme exercices de versification ». Il signe par l’anagramme de son nom : Numero V. pour V. Mouren.
Ils sont suivis d’un exemplaire des « Poèmes du Chauffeur » de Pierre Coutras, sur lequel il a appliqué de nombreux commentaires…
Poèmes de l’Anthologie de Pro Arte 1925 imités comme exercices de versification par Numero V.
« Les Poèmes du Chauffeur » de Pierre Coutras corrigés par Victor Mouren

Max Escalon de Fonton
Biographie abrégée
Max Escalon de Fonton, né le 5 février 1920 à Marseille, et mort le 26 juillet 2013 à Nans, est un préhistorien, archéologue et écrivain scientifique français.
