Comédie en 3 actes
Représentée pour la première fois à Marseille, le mercredi 21 décembre 1921, à « La Maison de Provence ».
Continuer la lecture de La question des loyers (1921)Comédie en 3 actes
Représentée pour la première fois à Marseille, le mercredi 21 décembre 1921, à « La Maison de Provence ».
Continuer la lecture de La question des loyers (1921)Nous pouvons lire ci-dessous deux recueils de poèmes de Francis Gonfard, 1er époux d’Yvonne, la fille ainée de Pierre Coutras.
Le deuxième recueil lui est dédicacé. Il est publié en 1966, année de naissance du petit-fils de Francis et Yvonne, a qui le poème « Pardon » est dédié.
Le tombeau d’Yvonne : 1978, Francis Gonfard et Yvonne Coutras sont divorcés depuis 30 ans… Yvonne vit ses derniers jours, elle va décéder le 17 août. Dès le 11, Francis commence à écrire des poèmes à celle qu’il n’a jamais cessé d’aimer. Il en écrira jusqu’au 17 avril 1982, et ce sont ces poèmes qui sont rassemblés dans ce recueil de 455 pages.
Poème dédié « A Mamy Suzanne », son ex-belle-mère, le 19 novembre 1972 pour ses 80 ans :
Les ans ne comptent pas, c’est nous qui les comptons,
Le nombre nous détruit mais le temps nous conserve
Puisqu’il est éternel. Sous certaines réserves
Nous le sommes aussi grace à nos rejetons.
Pour vous, chère Mamy, pour vous que nous fêtons
En exprimant le vœu que les dieux vous préservent
Des outrages sournois qui chez d’autres s’observent,
Pour vous, (et pour la rime !) j’élève mon rhyton.
Buvons à nos espoirs qui deviennent immenses
Quand ils sont délivrés, déjà de l’existence,
De la banalité de ce monde de fous.
Buvons à la santé de toutes les jeunesses
Soit de corps, soit de cœur, aujourd’hui près de vous
Qui serez à jamais un havre de tendresse.
Christiane Aragonais-Rey a écrit 2 livres , appuyés sur les archives conservées par Jeanne Coutras-Corazza, fille de Pierre.
Le premier a été publié en 2003 par le Comité du Vieux Marseille (cahier 92).
Le second accompagne l’exposition de photographies de Pierre Coutras réalisée par son petit-neveu Claude Rey à la Bibliothèque Universitaire du Technopôle de Château-Gombert, à Marseille, à l’automne 2004.
Oui, cette Maîtresse d’Acier est bien une automobile !
Car si une histoire d’amour traverse ce roman, la véritable héroïne, c’est l’Automobile, et le véritable sujet, c’est la passion du personnage principal pour elle.
Ecrite en 1925, cette œuvre est le chant que Pierre Coutras offre à l’Automobile.
Après une première publication en 1927, La Maîtresse d’Acier est rééditée en 1954, enrichie d’illustrations réalisées par la fille aînée de Pierre, Yvonne, mais sans la couverture dessinée par Claire Finaud-Bounaud.
Dans cette nouvelle préface, Pierre Coutras écrit : « Je suis le frère de l’Automobile, ayant assisté à sa naissance, ayant grandi avec Elle. Je l’ai passionnément aimée, je l’ai farouchement défendue. »
En effet, l’Automobile a eu, a toujours, ses fervents admirateurs, mais aussi de solides détracteurs.
« La Maîtresse d’Acier » est le témoignage d’une époque, qui aidera peut-être les jeunes générations à comprendre pourquoi, pour certains « anciens », dont je suis, l’Automobile est un des plaisirs de la vie, fait partie intégrante de la vie.
Aussi parce qu’elle a participé à l’émancipation des femmes, donnant à celles qui l’ont souhaité un moyen d’évasion, d’autonomie, d’indépendance.
C’est grâce à Fabien Perez, ami de la famille et passionné d’automobile, que « La Maîtresse d’Acier » de 1954 est rééditée en ce mois de mars 2022.
Il en parle magnifiquement dans cet article, et je lui laisse donc la parole.
Tandis que la Tour Eiffel s’élevait à Paris, en 1889, naissait à Marseille, dans la maison familiale, Pierre Coutras.
Descendant d’une lignée de marins, mais fils d’avocat, il devint avocat lui-même. Homme de paradoxes, alors qu’il devenait dans son milieu professionnel « Le Pape des loyers », il fustigea toute sa vie dans ses propos et ses écrits, véritables pamphlets, le poids écrasant des lois, des réglementations, de l’administration et du fisc.
Homme foncièrement bon, il voua toute sa vie un grand amour à sa famille, qui le lui rend encore aujourd’hui, 40 ans après sa mort, par un véritable culte.
Cet original consacra du temps à l’écriture, à la poésie, à la peinture, à l’ésotérisme, à la presse, à ses maisons de campagne – dans lesquelles il refusait l’électricité et l’eau courante – à ses amis et à sa famille.
Sa grande passion fut l’automobile. Il en posséda 33, ainsi que de nombreux deux roues. Il en maîtrisait tous les aspects, conduite utilitaire, de tourisme, de course, mécanique, carrosserie, entretien… et réglementation, pour pouvoir s’en plaindre et la contourner.
Si son dernier carrosse fut une 2CV Citroën, il posséda souvent des véhicules de prestige (Rolls Royce, Hispano, Minerva…), les modifiant, accessoirisant, revendant à sa guise.
Son garage abritait souvent ensemble une grosse berline pour les sorties familiales et un petit bolide pour les courses (Octo, Bugatti…), parfois accompagnés d’un véhicule de petite taille… pour les déplacements en ville. Et oui, le concept n’est pas nouveau !
Il mérite bien ce petit musée virtuel créé pour lui, qui verra aussi à la longue s’ouvrir de nouvelles salles… consacrées à d’autres branches de la famille.
Bienvenue à bord !