Comédie en 3 actes de Auguste Mestrallet et Pierre Coutras – 1918
Auguste Mestrallet (1856 – 1929) est un cousin par alliance des Coutras. Son cousin Jean-Marie Mestrallet, né la même année que lui, est poète et écrivain.
Nous sommes heureux de retrouver en 2025 dans les archives familiales le tapuscrit de cette pièce ! En effet, elle est souvent annoncée comme « à venir… » sur d’autres publications de Pierre Coutras, mais ne sera finalement jamais éditée. Il s’agit donc d’un document non définitif, comportant des annotations et corrections.
C’est le troisième et dernier opuscule des « Impressions », après celles du Défunt et celles du Nouveau-Né publiées toutes deux en 1918. Il a également été publié dans des journaux comme nouvelle sous le titre « Charlette se marie ».
1954, après 24 ans de silence, Pierre Coutras publie « La Diabolique Tragédie » et « Feuilles de Platane ». Le premier titre lui permet de reformuler sous une forme originale ses critiques sur la société, les lois, la politique, les règles et réglementations en général, bref, tout ce qui bride la liberté individuelle.
1919 12 28 La Revue de Marseille numéro 7 couverture1920 01 28 La Revue de Marseille numéro 8 couverture
Nous avons peu d’informations sur la Revue de Marseille, relancée en 1919 par Pierre Coutras et le Docteur Castueil. Voici ce que nous en dit Wikipédia, sur la page du fondateur de la Revue, Auguste Laforêt :
« La Revue de Marseille
Revue de Marseille, décembre 1876.
Auguste Laforêt fonde la Revue de Marseille et de Provence en 1855 avec trois associés : le journaliste Joseph Mathieu ; Rondelet, professeur à la faculté ; et Gaston de Flotte, homme de lettres. Il la dirige jusqu’à sa mort en 1880. Les bénéfices de cette revue étaient destinés «au soulagement des déshérités». Un journaliste et écrivain, défenseur des littératures « provinciales », Adolphe Kuntz de Rouvaire, témoigne du contexte marseillais des revues dans lesquelles il a pu écrire (le Phocéen, la Tribune artistique et littéraire du Midi, le Mistral) dans les années 1850.
Auguste Laforêt a publié, sous forme d’articles dans la revue, des textes qui deviennent des ouvrages après coup : Étude sur la marine des galères, Le Bâton, Vals…. Il écrit sous pseudonyme mais également des articles signés de son nom. L’essentiel de son travail consiste, cependant, à solliciter et à accueillir des études de tout genre provenant de très nombreux collaborateurs. À la mort d’Auguste Laforêt, en 1880, François Marin de Carranrais (1850-1928) est nommé membre du conseil d’administration de la Revue de Marseille et de Provence. La revue disparaît en 1893.
En 1919, le docteur Émilien Castueil et l’écrivain Pierre Coutras font reparaître la publication. »
1919 08 20 L’Intransigeant : création de la Revue de Marseille