Robert Morche, 1884 – 1952, est un chirurgien-dentiste, président de la Fédération des mutilés d’oreille. Homme de lettres, il fut également directeur de la « Revue des indépendants », revue du Syndicat des Journalistes et Ecrivains, où il occupa le poste de secrétaire général.
Max Escalon de Fonton, né le 5 février 1920 à Marseille, et mort le 26 juillet 2013 à Nans, est un préhistorien, archéologue et écrivain scientifique français.
Ecrite par Yvonne Coutras, la fille de Pierre, cette petite nouvelle a été publiée dans la revue trimestrielle « Actualité et critique de la nouvelle – Le gué – revue littéraire » numéro 6/7 du 4ème trimestre 1977.
Prix du Midi Chante YM 1977 rectoPrix du Midi Chante YM 1977Elle reçoit pour cette nouvelle le « Prix du Midi chante 1977 » – sous son nom d’épouse Maupas
Rayons de Lune est un recueil de poèmes composé à quatre mains, par Jeanne, fille cadette de Pierre, qui signe la préface, et son amie Monique Meyblum.
Il est publié en 1947, Jeanne a 21 ans. Nous présentons ici la couverture d’un exemplaire dédicacé à Yvonne, la grande sœur de Jeanne, et à son premier mari Francis Gonfard. Monique Meyblum est la marraine de leur fils.
Nous pouvons lire ci-dessous deux recueils de poèmes de Francis Gonfard, 1er époux d’Yvonne, la fille ainée de Pierre Coutras. Le deuxième recueil lui est dédicacé. Il est publié en 1966, année de naissance du petit-fils de Francis et Yvonne, a qui le poème « Pardon » est dédié.
Quelques poèmes de Francis Gonfard
De l’aube à l’aurore
Le tombeau d’Yvonne
Le tombeau d’Yvonne : 1978, Francis Gonfard et Yvonne Coutras sont divorcés depuis 30 ans… Yvonne vit ses derniers jours, elle va décéder le 17 août. Dès le 11, Francis commence à écrire des poèmes à celle qu’il n’a jamais cessé d’aimer. Il en écrira jusqu’au 17 avril 1982, et ce sont ces poèmes qui sont rassemblés dans ce recueil de 455 pages.
Poème dédié « A Mamy Suzanne », son ex-belle-mère, le 19 novembre 1972 pour ses 80 ans :
Les ans ne comptent pas, c’est nous qui les comptons, Le nombre nous détruit mais le temps nous conserve Puisqu’il est éternel. Sous certaines réserves Nous le sommes aussi grace à nos rejetons.
Pour vous, chère Mamy, pour vous que nous fêtons En exprimant le vœu que les dieux vous préservent Des outrages sournois qui chez d’autres s’observent, Pour vous, (et pour la rime !) j’élève mon rhyton.
Buvons à nos espoirs qui deviennent immenses Quand ils sont délivrés, déjà de l’existence, De la banalité de ce monde de fous.
Buvons à la santé de toutes les jeunesses Soit de corps, soit de cœur, aujourd’hui près de vous Qui serez à jamais un havre de tendresse.
Poème de Francis Gonfard illustré par Yvonne Coutras
Les clés mortes (1954) peinture de Pierre Coutras illustrant les vers de Francis Gonfard (photoPC)
Peintures
Francis Gonfard Le Castanier (1937) (coll. JCC1)Francis Gonfard (1963) (coll. JCC2)Le Chevalier de Colombet – Francis GonfardChateau dans un parc