Georges-Hubert Gimmig

(Marseille 13 août 1893 – Toulon 27 septembre 1975)

Georges-Hubert Gimmig est le frère de Pierre Gimmig, peintre, à qui nous avons consacré une autre page.

Il ne s’agit pas du roman éponyme que publiera Pierre Magnan en 1984, porté à l’écran en 1988.

Ce livre, qui présente 7 nouvelles, commence par le récit autobiographique de la maison assassinée : il s’agit de la « campagne », maison de famille située sur la Butte Bompard, à Marseille, sous la Bonne-Mère, Notre Dame de la Garde.
Réquisitionnée par les allemands, elle est totalement ruinée à la fin de la guerre.

Pierre Gimmig La Garde
Pierre Gimmig La Garde

Le roman est publié en novembre 1953, et l’auteur le dédicace à Pierre Coutras le 15 mars 1954.

Georges-Hubert Gimmig n’était pas avocat, et il s’adresse à Pierre Coutras en tant que « confrère » écrivain.

Dans tout le livre, Pierre Coutras a souligné un petit passage au stylo bille rouge :

GH Gimmig La Maison assassinée escargots
G.H. Gimmig La Maison assassinée : passage souligné page 67

D’abord perplexe sur ce choix, il m’est revenu à l’esprit un tableau de Pierre Coutras, certainement inspiré par ce passage :

Le revenu de la propriété (Coll. JLPG)
Le revenu de la propriété (Coll. JLPG)

Malheureusement, contrairement à son habitude, Pierre Coutras n’a pas daté le tableau au dos, ce n’est donc qu’une supposition invérifiable pour le moment…

Je remercie Georges Gimmig, petit-neveu de Pierre et petit-fils de Georges-Hubert pour ses informations.