Michel Picano, époux de Martine Corazza, fille de Jeanne, fille de Pierre.
« Y a-t-il une erreur ? Une vérité ? Tout se défend ! » ! Plus trivialement, dans la vie courante, après avoir asséné une opinion péremptoire qui ne souffrait aucune contestation, il ne manquait pas d’ajouter : « Imbécile… va ! »
Claude Rey, fils de Henri Rey, fils de Marguerite Rey, sœur de Suzanne Rocheblave, épouse de Pierre.
Le vent et la pluie ont effacé vos empreintes sur les dalles, mais dans nos cœurs votre marque est intacte, dans nos esprits elle est un repère. Nous vous savons présent aujourd’hui encore, et demain, toujours.
Maurice Rey, fils de Marguerite Rey, sœur de Suzanne Rocheblave, épouse de Pierre.
La famille : pour lui, c’était toute sa vie, et nous en faisions partie, car privés de père. Il nous avait pris sous son aile, mais avec jalousie, et nous étions associés à ses passions matérielles. Ainsi, dans les années 20, lorsqu’il montait au Pompidou pour les vacances, il emmenait dans un premier voyage sa famille directe et ses bagages, il descendait ensuite nous chercher, nous trois, (*) ce qui représentait environ 900 kms avec une De Dion Bouton Type Q, et il le faisait avec plaisir et passion.
« Il faut écrire ses mémoires avant de ne plus en avoir ». Tristan Bernard.
Cette citation aurait plu à Pierre Coutras. Il est inutile de chercher sa biographie dans les librairies huppées de la Canebière et d’ailleurs…, non, vous la trouverez uniquement en bien fouillant dans les archives poussiéreuses de son Capharnaüm. Là, dorment ses articles de presse, ses revues littéraires, ses collections hétéroclites. Vous pourrez aussi la rencontrer distillée sur quelques pages de ses romans, ses agendas ou dans ses carnets de route. Il l’a composée lui-même, au fil du temps. Pour qui veut le connaître, le meilleur chemin est de plonger au cœur de ses écrits.
Laurence Picano, fille de Martine Corazza, fille de Jeanne Coutras, fille de Pierre.
Mon arrière grand père, je l’ai connu comme Papou avant de le connaître comme Pierre Coutras. Je suis née en 1971, j’étais encore enfant quand il est mort en 1981.
Pour moi Papou, c’est une ultra vieille voiture (la Roulotte) au fond d’un immense garage, qui ne démarrait plus un tandem tout rouillé, des tableaux qui faisaient peur, des milliers de jouets miniatures, des berlingots dans une boîte en fer, une barbe de père Noël, une ombre dans l’escalier avec un sac cabas,