Joseph Coutras et Céleste Mouren

La famille Coutras à Saint-Antoine
La famille Coutras à Saint-Antoine

Joseph (1/10/1849 – 8/4/1907) est le père de Pierre.
Il est le fils de Jean-Valentin COUTRAS et de Geneviève AUDEMAR.
Ses frères aînés, Ernest et Auguste, sont décédés à 13 et 20 ans, il est le seul restant.
Il épouse le 8 septembre 1881
Céleste Berthe Mouren (1/4/1856 – 4/1/1944).
Ils auront 3 enfants :
Auguste, né le 15 août 1882 et décédé à 5 ans le 26 Février 1888
Pierre, né le 18 octobre 1889 et décédé à 92 ans le 12 Janvier 1981
Valentine, née le 4 Mars 1891 et décédée à 11 ans le 14 Octobre 1902

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Pierre Coutras, mon grand-père, par Véronique

Véronique Maupas, fille d’Yvonne Coutras, fille de Pierre.

Pierre Coutras avait 67 ans lorsque je suis née, en 1956, et les archives de ma tante m’apprennent qu’il a plaidé jusqu’en 1962, à 73 ans, donc !

Mon premier souvenir de lui doit donc dater de mes 6 ans, car je le vois dans sa robe d’avocat. Il est passé chez nous, Bd de la Libération, un après-midi. Maman a du s’absenter un court moment, et lui a demandé de me garder…
Nous sommes tous les deux assis sur des chaises, dans le couloir (à l’époque, le cabinet de gérance d’immeubles de mon père est dans notre appartement, et le couloir sert d’antichambre.) J’ai le sentiment que nous sommes assez mal à l’aise l’un et l’autre.
Il me propose de me faire un dessin, et ravie je lui demande de me dessiner une fée.
Ce qu’il fait, sur le premier support qui se présente, et qui se trouve être le répertoire de ma mère… un accessoire sophistiqué, avec des fiches alphabétiques cartonnées auxquelles on accède en appuyant sur des touches, et que l’on glisse sous le téléphone…
Je vois encore cette fée, très naïve, avec un grand chapeau pointu… et aussi la tête de maman, constatant l’étendue des dégâts dans l’agenda à son retour, et comprenant que ce n’est pas moi qui ai fait le dessin.
La fée est restée longtemps dans l’agenda, mais où est-elle donc partie maintenant ?

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Poèmes et peintures de Francis Gonfard

Poèmes

Nous pouvons lire ci-dessous deux recueils de poèmes de Francis Gonfard, 1er époux d’Yvonne, la fille ainée de Pierre Coutras.
Le deuxième recueil lui est dédicacé. Il est publié en 1966, année de naissance du petit-fils de Francis et Yvonne, a qui le poème « Pardon » est dédié.

Quelques poèmes de Francis Gonfard

De l’aube à l’aurore

Francis Gonfard Le tombeau d'Yvonne
Le tombeau d’Yvonne

Le tombeau d’Yvonne : 1978, Francis Gonfard et Yvonne Coutras sont divorcés depuis 30 ans… Yvonne vit ses derniers jours, elle va décéder le 17 août. Dès le 11, Francis commence à écrire des poèmes à celle qu’il n’a jamais cessé d’aimer. Il en écrira jusqu’au 17 avril 1982, et ce sont ces poèmes qui sont rassemblés dans ce recueil de 455 pages.


Poème dédié « A Mamy Suzanne », son ex-belle-mère, le 19 novembre 1972 pour ses 80 ans :

Les ans ne comptent pas, c’est nous qui les comptons,
Le nombre nous détruit mais le temps nous conserve
Puisqu’il est éternel. Sous certaines réserves
Nous le sommes aussi grace à nos rejetons.

Pour vous, chère Mamy, pour vous que nous fêtons
En exprimant le vœu que les dieux vous préservent
Des outrages sournois qui chez d’autres s’observent,
Pour vous, (et pour la rime !) j’élève mon rhyton.

Buvons à nos espoirs qui deviennent immenses
Quand ils sont délivrés, déjà de l’existence,
De la banalité de ce monde de fous.

Buvons à la santé de toutes les jeunesses
Soit de corps, soit de cœur, aujourd’hui près de vous
Qui serez à jamais un havre de tendresse.

Deux ombres - Francis Gonfard - Yvonne Coutras
Poème de Francis Gonfard illustré par Yvonne Coutras
Les clés mortes (1954) (photoPC)
Les clés mortes (1954) peinture de Pierre Coutras illustrant les vers de Francis Gonfard (photoPC)

Peintures

Francis Gonfard Le Castanier 1937
Francis Gonfard Le Castanier (1937) (coll. JCC1)
Francis Gonfard 1963
Francis Gonfard (1963) (coll. JCC2)
Chevalier - Francis Gonfard
Le Chevalier de Colombet – Francis Gonfard