1856 – 1937
Poète et écrivain, Jean-Marie Mestrallet est un cousin par alliance de la famille Coutras.




Mais qui peut bien être Marie-Louise Chapuset ?
Certainement une des intellectuelles et artistes qui fréquentaient le Cercle de Pierre Coutras, ou de sa mère.
Nous ne trouvons aucune trace d’elle sur internet, mais elle a offert à Pierre Coutras de délicieux recueils de ses poésies et pensées, entièrement manuscrits d’une fort belle écriture, et illustrés également. Un très joli travail, très touchant, elle mérite bien une place ici…
Nous amorçons ici une page sur celui qui aura été, de son vivant – il est mort relativement jeune, le 21 juillet 1946 – le plus proche ami de Pierre Coutras.
Nous alimenterons la page au fur et à mesure, et nous commençons par un portrait de lui réalisé par Pierre Coutras en 1914.
Continuer la lecture de Frédéric DouvilleUn des grands amis de Pierre Coutras, nous espérons pouvoir un jour lui consacrer l’article qu’il mérite, mais cela nécessite de nombreuses recherches.
Pour lui rendre un premier hommage, nous présentons ici un portrait qu’il a réalisé de Pierre Coutras en 1915.
1901 – 1965
Henry Petiot, né le 19 janvier 1901 à Épinal et mort le 27 juillet 1965 à Tresserve, est un écrivain et historien français, reçu à l’Académie française en 1955.
Il prend en 1926 le nom de plume de Daniel-Rops, sans doute inspiré du nom du dessinateur belge Félicien Rops.
Marie-Thérèse Bonhomme fait partie du groupe d’amis artistes et intellectuels de Pierre Coutras.
On ne trouve que très peu d’éléments sur elle sur internet, c’est fort dommage, peut-être la création de cette page permettra-t-elle d’ouvrir des portes…
C’est cependant sur internet que nous avons eu la surprise de découvrir la partition du poème « Aux soldats aveugles » de Pierre Coutras mis en musique en 1922 par Marie-Thérèse Bonhomme.
Grace à la page Wikipédia sur Georges Finaud, nous apprenons que : « En 1923, il signe le livret poétique d’une pièce musicale de Marie-Thérèse Bonhomme, « Ballade Ancienne, op. 98. pour flute, soprano, et piano »« .
La note de référence nous renvoie à une thèse réalisée aux Etats-Unis en 2006 :
ABSTRACT
Title of dissertation: CHAMBER MUSIC IN FRANCE FEATURING FLUTE
AND SOPRANO, 1850-1950, AND A STUDY OF THE
INTERACTIONS AMONG THE LEADING FLUTISTS,
SOPRANOS, COMPOSERS, ARTISTS, AND
LITERARY FIGURES OF THE TIME
Susan Nanette Hayes,
Doctor of Musical Arts 2006
Dissertation directed by: Professor William L. Montgomery
School of Music
BONHOMME, M. T (n.d.). Ballade ancienne, op. 98. (For flute, soprano, and piano.)
Paris: M.T. Bonhomme, 1923.
444
Composition date: Unknown
Text: Poetry by Georges Finaud
Flute range: E-flat 1 – E-flat 3
Soprano range: E-flat 1 – A-flat 2
Key: A-flat major
Tempo markings: Andantino
Time signature: 3/4
Dedication: None
Timing: 2 minutes
Location: Library of Congress
Poetry by Georges Finaud. A short salon piece of dubious musical value. Out of print.
Les « cahiers de voyage » de Céleste, la mère de Pierre Coutras, nous apprennent que le jeudi 29 mars 1923, la famille Coutras était reçue à déjeuner à Paris chez Marie-Thérèse Bonhomme, rue des Moines, et qu’on y fit de la musique jusqu’à 15h30…
Les agendas de Pierre indiquent que du 6 au 12 avril 1925, les Coutras de nouveau à Paris sont hébergés « chez les Bonhomme » (dans l’appartement séparé d’André Bonhomme, où ils sont seuls, à priori, mais ils prennent les repas « chez les Bonhomme »). Le 7 avril, Pierre prend 5 films en promenant dans Paris, la mystérieuse Marie-Thérèse est peut-être dessus ? A vérifier !
Kaleidoscope, album pour piano
The Lieder Net (archive)
Présence Compositrices, ressources et promotion
Artiste peintre, épouse de l’ami Georges Finaud, Claire Finaud-Bounaud a réalisé de nombreuses illustrations pour Pierre Coutras et son entourage littéraire (entre autres).
Né en 1896, décédé en 1976, Georges Finaud fut un grand ami de Pierre Coutras.
Homme de lettres, journaliste et éditeur, combattant pendant les deux guerres, il était membre des Ecrivains combattants.
Il a publié des romans et des recueils de poésies :
Choisy, la reine (1962)
Provence terre ardente (1956)
L’Homme aux yeux cernés (1934)
L’Embellie (1932)
Le choc (1927)
Autour du congrès de Nice (1926)
Herma (1925)
Victor Gelu, poète marseillais (1923)
Les Stigmates (1921)
Les Meurtrissures (1917)
Il a publié également des articles, des préfaces, et contribué aux Anthologies des éditions de Pro Arte, ainsi qu’à la revue Croquis & Paysages Littéraires (1922) et 1923.
En 1921, il est nommé Secrétaire général du groupe littéraire Thalassa.
En 1923, il signe le livret poétique d’une pièce musicale de Marie-Thérèse Bonhomme, « Ballade Ancienne, op. 98. pour flute, soprano, et piano ».
Il crée également en 1923 l’Association des Amis de Victor Gelu, poète à qui il a consacré un livre. Pierre Coutras en sera vice-président.
Il a créé avec Pierre Coutras les éditions de Pro Arte, et en a partagé avec lui la direction littéraire.
Il a épousé Claire Finaud-Bounaud, artiste peintre, avec laquelle il a eu un fils, Christian, et dont il a divorcé plus tard. Claire Finaud a illustré de nombreux livres, dont ceux de Georges Finaud et ceux de Pierre Coutras.
Gustave Kass fait partie du cercle d’intellectuels que fréquente Pierre Coutras.
Il contribue comme lui à la « Revue des Indépendants », et est aussi sociétaire des Gens de Lettres.
On ne trouve pas d’informations le concernant sur internet, à l’exception de ses publications :
– 1929 L’orientation professionnelle et l’apprentissage
– 1934 L’État éducateur
– 1941 Une antique confrérie, les Charitables de Saint-Éloi, fondée en 1188
– 1950 Les fleurs du Bien
et de ses trois prix de l’Académie Française :
1950 Prix Montyon Les fleurs du Bien 500 F
1934 Prix Fabien L’État éducateur 500 F
1929 Prix d’Académie L’orientation professionnelle et l’apprentissage 500 F
Nous pouvons rajouter une publication de 1922, totalement absente sur internet :
Il n’est pas toujours aisé d’établir aujourd’hui le type de relation que Pierre Coutras a pu entretenir avec ses amis ou connaissances.
Il est cependant évident que ses multiples activités l’ont amené à rencontrer et fréquenter de nombreux artistes.
André Filippi est un peintre, imagier et santonnier français, né en 1902 à Toulon et décédé dans la même ville, à 59 ans, en 1962.
On trouve très peu d’infos sur cet illustrateur.
Il a publié en 1928 « Impressions ardentes. Notes et récits d’un peintre en Algérie », illustrations de son voyage tout autour de l’Algérie, d’Alger à Alger par Constantine, Biskra, Touggourt, Ouargla, Laghouat, Figuig, Tlemcen, Oran.
Il nous a livré ce portrait de Pierre Coutras :
Ce portrait se distingue des images que nous avons de Pierre Coutras à cette époque (photos, caricatures faites par des amis…) sur lesquelles il affiche généralement un visage fermé, sévère, sérieux.
Ici l’artiste à croqué un sourire…