Lignée des Coutras

d’après les recherches de Jeanne, Francis et Bruno Coutras.
La généalogie complète est publiée sur Généanet :

Balthesard COUTRAS : nous ne connaissons rien de cet ancêtre, si ce n’est qu’il a épousé, Louise ALLEGRE, née le 15 Février 1615 à Toulon et morte le 15 mars 1685. (Fille de Joseph ALLEGRE et de Lucresse AUBERT (AUBERTE)

Jean-Baptiste COUTRAS a épousé le 1er Janvier 1665 à Toulon Françoise ANOTH (ANOTTE) née le 28 Juillet 1647 et morte le 13 Mars 1685 (Fille de François ANOTH et de Catherine MAURIC (MAURIQUE)
Ils eurent 2 enfants : 
Magdeleine née le 17 Octobre 1668
Louis né le 18 Septembre 1671

Louis COUTRAS Né le 18 Septembre 1671 à Toulon, épouse le 27 Septembre 1693 Marie BERNARD (BERNARDE)(Fille de Jean BERNARD et de Marguerite RAYMOND (REMOIDE)
Louis COUTRAS était déjà mort en 1715, car le même jour, à la même heure, à l’église St Louis, le même prêtre célébrait le mariage de Marie BERNARD,(Veuve de Louis COUTRAS) avec Louis FOURNIER, et le mariage de Louis COUTRAS fils, avec la fille de Louis FOURNIER, le nouvel époux de Marie BERNARD.
Il eurent deux enfants :
Louis (ou Louys) et Jacques

Jacques COUTRAS né le 17 Octobre 1698 à Toulon, mort le 5 Novembre 1769, Pêcheur.
Il épouse le 30 Août 1721, à Toulon Anne JOUSSERAN. (Fille d’Antoine et de feue Anne NISARDE, cette dernière étant veuve d’Antoine GAUTIE)
Ils eurent 6 enfants :
Marie-Madeleine (1722 – 1730)
Jacques (1724 – 1798)
Jean-François (8 Février 1727 – 20 Novembre 1727)
Honoré (1732 – ?  )
Claire (1734 – 1784)
Antoine (11 Juillet 1737 – ?)(Ce dernier étant l’ancêtre de Francis Coutras de Brest.)

Jacques COUTRAS Fils né le 12 Juin 1724 à Toulon, mort le : 17 Juin 1798 (29 Prairial an VI) Patron à la pêche. Il épouse le 3 Septembre 1754 à Toulon Claire EMERIC fille de feu Honoré EMERIC , patron de bateau, et de Feue Hélène RANCURELLE
Ils eurent 7 enfants :
Louis (Décembre 1756 – Janvier 1758)
Etienne (Décembre 1756 – Juillet 1757)
Jacques (Octobre 1759 – Octobre 1759)
Antoine (1761 – Juillet 1834) Aïeul de ‘ Tantine ‘ (**)
Jean-François (Août 1762 – ?)
Pierre- Joseph (Janvier 1765 – Mars 1768)
Jean-Baptiste (14 Décembre 1767 – 1er Janvier 1840)

Jean-Baptiste COUTRAS né le 14 Décembre 1767 à Toulon, mort le 1er Janvier 1840, Maître d’équipage. Il épouse le 3 Mai 1795 (24 Florial an III)
(*) Marie-Rose DAUMAS, née en 1777, et morte le 29 Mars 1859. (Fille de Joseph DAUMAS et de Marie-Rose AUDRAND.)
Ils eurent 4 enfants :
Valentin Jean (15 septembre 1798 – 9 janvier 1871)
Marie- Reine (1796 – 8 Novembre 1881) – Tante Reine
Anne (18O6 – 27 Juillet 1892) – Tante Nanette.
Elisabeth (2 Février 1809 – 19Février 1893) – Tante Babet.
(*) famille de Marie-Rose DAUMAS : on raconte dans la famille que Gaspard de Besse (1757 – 1781), le célèbre bandit qui détroussait les voyageurs qui traversaient les gorges d’Ollioules en diligence, aurait dit à un DAUMAS : « Tu, Daumas, ti fan ren… » ( A toi, Daumas je ne  ferai rien…). Pourquoi ?
Elle serait parente avec le sculpteur qui réalisa le Génie de la Navigation en 1843, signé M. Daumas, ( il s’agit de Louis Joseph Daumas 1801 – 1897) pour être mis sur la place carrée de Toulon, face à la mer ? ( Voir le livre « Le génie de la navigation »)
Est-ce  ce même sculpteur qui selon les on-dit aurait réalisé les lions en pierre ornant le portail du Palais Longchamp à Marseille, et qui n’aurait pas signé son œuvre, étant encore seulement élève ?
A ces questions, mes recherches n’ont trouvé aucune réponse, mais les dates exactes de naissance et décès de ces personnes contrarient « la légende ». (Louis-Joseph Daumas est peut-être parent avec Marie-Rose Daumas, mais a peu de chances d’être son frère, ou son oncle, il est né 24 ans après elle.)(note V.Boyer)
Veuve, Marie-Rose vint habiter avec ses filles 14, Rue Reinard, dans la maison de son fils Valentin.

Pierre COUTRAS connut Tante Nanette et Tante Babet, qui habitaient au second étage de sa maison, 14, Rue Reinard. Elles vivaient avec leur bonne, qui apprit à Pierre, dans son bas-âge, l’odeur de « l’escauffi » (Pierre Coutras dixit) – (Ici, l’odeur des jupons de la vieille bonne auxquels Pierre s’agrippait.)
Lorsque le dimanche, elles descendaient chez leurs neveux Joseph et Céleste, manger l’aioli, elles disaient après le repas : « Are, sian tan couillées comme avant… » (Traduire : Maintenant, nous sommes aussi bêtes qu’avant…)
Elles se trouvaient vieilles et avaient assez de la vie. Elles disaient : «  Depuis qué mé coiffès… Depuis qué mé lavès… » ( Depuis que je me coiffe… Depuis que je me lave…)

Il y a dans les archives familiales (Vieux documents 2 lettres de Jean DAUMAS adressées à Joseph COUTRAS dans lesquelles il appelle Joseph « cher ami » et les tantes Reine, Nanette et Babet, « chères cousines ».
La première est sortie de Paris assiégé le 18 Septembre 1870, en ballon.
Jean Daumas y parle surtout de la thèse que Joseph est en train de préparer.
La deuxième date du 25 Février 1871, et de peur que Joseph n’ait pas reçu la première ‘confiée aux caprices des vents’, il renouvelle ses félicitations au sujet de la thèse et raconte ce qui s’est passé pendant le siège qui dura plusieurs mois : la terreur à cause des obus qui tombaient près de son domicile et surtout le manque de vivres : « Il fallait faire 5,6 ou 7 heures de queue pour obtenir 225 gr de viande de cheval, et cela pour 3 jours.  De même pour un pain de couleur brune… Tout chien, ou tout chat, disparaissaient… Et un jour, en passant par les Halles Centrales, j’avisais 2 rats inanimés de 10 cm environ et que le marchand ne voulait pas livrer à moins d’un franc-cinquante la paire.  Réflexion faite je renonçais à cette acquisition car je n’aurais pas su les dépouiller et je n’étais pas certain que Rose et Fanny trouvassent le plat à leur goût. »

(**) Jean-Jacques Bonaventure Coutras est un des enfants de Antoine Coutras (1761-1834)
Il est né le 24 juin 1789 à Toulon, décédé le 2 avril 1877, et semble avoir eu 3 épouses…
Il était Maître Calfat, et certainement de grande valeur, si l’on en croit le certificat que lui délivra le Chevalier de la Ferrière le 4 septembre 1816, et la Légion d’Honneur qui lui fut attribuée le 24 mars 1858.
Il a certainement reçu également la médaille de Saint Hélène, créée par Napoléon III, qui récompense les 405 000 soldats encore vivants en 1857, qui ont combattu aux côtés de Napoléon 1er pendant les guerres de 1792-1815.
Il a servi entre autres sur le « Commerce de Paris ».

Le Commerce de Paris en construction à Toulon le 15 novembre 1806, peinture d'Ange-Joseph Antoine Roux.
Le Commerce de Paris en construction à Toulon le 15 novembre 1806, peinture d’Ange-Joseph Antoine Roux.


Jean-Valentin COUTRAS né le 15 Fructidor An VI, soit le 15 Septembre 1798 à Toulon et mort le 9 Janvier 1871 à Marseille. Il fut baptisé à la Seyne (Diocèse d’Aix ) le 3 Mars 1799.
Il épousa le 13 Juillet 1836, Geneviève AUDEMAR (14 février 1812 – 1855) (fille de Jean-Baptiste François AUDEMAR (décédé à Toulon le 6 Juin 1858) et de Scholastique Elisabeth FABREGUE décédée le 5 juin 1821)
Ils eurent 3 enfants :
Ernest né en 1840, 8 rue Nau et mort en 1853 à l’âge de 13 ans, de la fièvre jaune, à la Martinique, sur le bateau de son père.
Auguste né le 7 Février 1843, 38 rue Reinard Licencié en droit à la Faculté d’Aix en Provence, il mourut le 20 Novembre 1863, à Paris où il finissait ses études.


Joseph né le 1er Octobre 1849, 12 rue Reinard, décédé le 8 Avril 1907 après 4 ans de maladie, 14 rue Reinard.