Roman gai
Editions de Pro Arte
152 pages
1922
C’est le troisième et dernier opuscule des « Impressions », après celles du Défunt et celles du Nouveau-Né publiées toutes deux en 1918.
Il a également été publié dans des journaux comme nouvelle sous le titre « Charlette se marie ».
Si l’on considère, et pour cause, que les « Impressions du Défunt » sont pure imagination, et celles « du Nouveau-Né » directement inspirées de la naissance d’Yvonne, on peut se demander : quelle est la source d’inspiration de ces « Impressions d’une Nouvelle Mariée » ? Pierre Coutras s’est marié 10 ans plus tôt, Yvonne se mariera 10 ans plus tard.
Comme souvent, ce roman est l’occasion pour Pierre Coutras de pointer du doigt les travers de ses contemporains et de la société.
Son héroïne, toujours gaie, positive, et évaporée au premier abord, est finalement un des personnages les plus raisonnables du tableau.
L’histoire commence avec les fiançailles, (« Avant »), se poursuit avec le mariage (« Pendant ») et se termine sur le retour du voyage de noces (« Après »), chapitre fort court, précédé de l’annonce : « 13 pages coupées par la censure. Je prie les lecteurs qui avaient acheté ce livre uniquement pour lire les pages qui manquent de croire que je déplore comme eux cette malencontreuse et idiote suppression – Note de l’auteur ».
Non, rien de licencieux dans cette histoire, la plus gaie des trois « Impressions ». Pour découvrir les seuls écrits « osés » de Pierre Coutras, il faudra se tourner vers « Amour ou délire », la première nouvelle des trois qui constituent « Feuilles de Platane ».
On trouvera ici cependant des propos assez modernes sur la fidélité dans le couple…