Publié en 1918
à Paris, Edition de la « Revue des indépendants »
209 pages.
Autres précisions sur le livre :
– Une belle citation de victor Hugo est sur la couverture
– La préface, adressée à « Mon cher Ami », et signée « X… de l’Académie Française » est bien entendu rédigée par l’auteur.
– « Reproduction, Traduction et Adaptation Cinématographique réservées pour tous pays, y compris le Groënland, le Désert de Gobi et le Pôle Sud » : on n’est jamais trop prudent, mais le ton est donné.
Le héros de ces péripéties est Charles Patay, étudiant en Droit, et ses initiales CP, si on les inverse, nous rappellent quelqu’un…
D’ailleurs, Pierre Coutras ne s’en cache pas : ce roman est totalement autobiographique, et raconte son propre périple vers la publication d’un premier roman (« Les Tribulations d’un auxiliaire », en fait.)
Pas question ici de révéler toute l’histoire, riche en quiproquos et rebondissements.
Ce roman est particulièrement intéressant pour la raison qu’il nous raconte, pas à pas, toutes les véritables démarches engagées par Pierre Coutras pour arriver à faire publier son premier roman, ses erreurs, ses errances, ses joies et ses peines.
On y trouve même, page 113, la reproduction de son premier contrat avec son éditeur. (voir plus bas)
Comme d’habitude, il met en avant l’absurdité de certaines situations. Ainsi, il découvre que « pour être publié une première fois, il faut d’abord être connu… »
Qu’à cela ne tienne, le jeune auteur facétieux et intelligent saura comment faire… mais ce sera le sujet d’un autre article.
Ci-contre courrier de Pierre Coutras à Henry Petiot (Daniel-Rops) du 20 septembre 1919 :
Henry Petiot demande à Pierre Coutras des conseils pour les contrats avec les éditeurs.
Celui-ci le renvoie à la page 113 des Tribulations pour le contrat avec Lethielleux, puis lui décrit le contrat avec Perrin.