Quelques explications…
Cet article ne sera utile qu’à ceux d’entre vous qui sont très intéressés par la section généalogie. J’espère y répondre à vos interrogations, et s’il y en a d’autres, je suis à votre disposition.
Tous les français descendent de Charlemagne (ou de Saint-Louis)
Ce sera le premier scoop de cette section : comme 8 français sur 10, nous descendons de Charlemagne (en ce qui me concerne : d’un de ses enfants pour mon père, et d’un autre pour ma mère…)
Vous trouverez ici un article passionnant qui explique pourquoi, comment, et le fera bien mieux que moi.
Geneanet
Après avoir utilisé Heredis pendant plusieurs années, j’ai décidé de me fixer sur Geneanet, qui me semble actuellement le site offrant le plus de ressources pour le type de démarche qui est la mienne.
Je n’utilise pas de logiciel de saisie intermédiaire, je travaille directement dans l’appli web. J’ai bien sur pris un abonnement payant, on ne peut pas effectuer un travail poussé avec les options gratuites.
La base « individus » est hébergée sur leurs serveurs. Il est possible à tout moment d’en extraire des sauvegardes, et d’en exporter des fichiers au format standard de tous les logiciels de généalogie : Gedcom.
Je peux donc fournir à ceux d’entre vous qui souhaiteraient créer ou enrichir leur propre arbre un fichier complet ou partiel à intégrer.
Confidentialité
Vous pouvez être légitimement contrarié par la présence de certaines informations vous concernant (je parle de personnes en vie actuellement).
Sachant que la grande majorité de ce qui est dans mon arbre se retrouve dans d’autres, je peux à votre demande supprimer ces infos sur le mien, pas ailleurs.
ADN
En 2019, j’ai fait réaliser mon test ADN d’origine ethnique.
Il est malheureusement interdit désormais de les commander depuis la France, pour d’obscures raisons toutes aussi absurdes les unes que les autres, mais si vous avez un parent ou ami à l’étranger…
Vous trouverez ici un article qui explique comment sont faits ces tests.
Je suis très heureuse de l’avoir fait, d’abord parce qu’il m’a aidée à mieux comprendre qui je suis, mais aussi et surtout parce que sa cartographie recouvre parfaitement ma cartographie généalogique.
En effet, rien de moins fiable que la généalogie : en supposant que les informations contenues dans les documents soient exactes, et correctement utilisées, qui peut dire qu’un ou plusieurs enfants adultérins ne se promènent pas dans une lignée ?
Le test ADN, lui, est imparable.
Aucune idéologie derrière ma démarche, je crois que les récentes découvertes scientifiques démontrent que nous venons tous d’Afrique, et mon test ADN le confirme, d’ailleurs. Et ma généalogie aussi, sans remonter à l’aube de l’humanité, juste à l’époque des croisades.
Je ne vais bien sur pas le publier ici, mais pour les membres de la famille, je le tiens à votre disposition s’il peut vous être utile.
Méthodologie
Lorsqu’on démarre ses recherches généalogiques, on commence en général par rassembler des actes officiels. Autrefois, il fallait se déplacer, ou faire appel à un généalogiste professionnel.
Maintenant que la plupart des archives sont numérisées, on peut remonter assez facilement depuis son fauteuil jusqu’au 17ème siècle : registres d’état civil, registres religieux, cadastres, archives des notaires (Fonds Chassin du Guerny), archives militaires, relevés des cimetières…
Lorsqu’on a passé quelques mois dans les listes diverses d’individus réalisées de tous les temps, on relativise largement l’idée que l’on est suivi par sa carte bleue ou par son téléphone…
Et cela malgré, par exemple, la destruction des églises et des temples en Cévennes au début du XVIIIème siècle, époque où les actes de la vie étaient établis par les religieux. Les humains savent préserver leur histoire.
Mais il y a aussi de grands trous.
Ensuite, clairement, à partir du XVIème siècle, cela devient très difficile, voire impossible.
SAUF si on a la chance de se retrouver dans des lignées de familles nobles, car dans ce cas, le travail est déjà fait, par des historiens, des passionnés, des descendants de ces familles. Il ne reste plus alors qu’à retrouver son chemin dans la masse d’informations. Surtout si l’on n’est pas sur les plus grands axes.
Fiabilité
Les recherches à partir d’actes authentiques pour notre famille branche Coutras ont été faites par Jeanne Coutras-Corazza, à partir des documents familiaux.
Les recherches pour la branche Rocheblave ont été faites par Danièle et Jean-Pierre Rey, et par Christiane et Claude Rey. Merci à eux du temps passé à déchiffrer les actes du temps jadis, souvent illisibles, que l’on repère parfois par la simple signature d’un ancêtre que l’on a identifié.
Si j’ai effectué cette démarche pour mes origines paternelles, j’ai entrepris un autre travail pour la branche maternelle. (Et pour la paternelle ensuite également)
Partant des informations déjà connues, j’ai cherché à remonter les branches le plus loin possible dans le temps.
Je m’appuie pour cela sur des travaux déjà faits. Lorsqu’on dépasse le millier d’individus dans son arbre, prétendre que l’on a tout établi soi-même à partir d’actes authentiques est un leurre. Or, j’en suis à 7286 au moment où j’écris.
A de rares exceptions près, (nous en verrons au moins trois dans des articles à venir) je pars toujours d’individus existant dans mon arbre, et je cherche les parents, ou les enfants, dans d’autres généalogies.
Avec le temps et la pratique, on identifie rapidement les sources sérieuses, et celles qui le sont un peu moins, sachant que personne ne s’amuse à remplir des généalogies avec n’importe quoi.
Je remonte une généalogie par les parents, et je redescends vers mon point de départ par les enfants à partir d’une autre. Ou le contraire.
C’est une forme de contrôle.
J’ai pensé au début à me limiter à la stricte ligne généalogique, ne suivant que les individus « de ma lignée ».
Je me suis vite rendu compte que, plus on recule dans le temps, plus il y a de mariages entre cousins, oncles et nièces, tantes et neveux… et d’autres choses plus étranges encore… il devient alors important de saisir les fratries, et l’on tisse une véritable toile d’araignée, un gigantesque puzzle… et j’adore les puzzles.
Rien de plus extraordinaire que le moment où, après des heures de saisie d’individus en vrac, en remettant de l’ordre dans des lignées à priori étrangères, on établit soudain une connexion qui fait que tous les individus se retrouvent décorés du « petit rond vert » de Geneanet : la parenté est établie !
Sosa
En généalogie, on désigne les individus de l’arbre par un numéro « Sosa ». Nous avons ici un article de Wikipédia qui en explique bien le principe, si vous avez envie de creuser le sujet.
Dans mon arbre, j’ai fait le choix d’être le Sosa n°1, pour des raisons pratiques.
Cependant, les infos concernant ma lignée paternelle n’ont pas lieu d’être ici, donc :
- je prendrai comme individu de référence Pierre Coutras lorsqu’il s’agira de la lignée Coutras, ce qui donnera donc des résultats concernant sa descendance aussi bien du côté d’Yvonne que de Jeanne, soit 5 petits enfants.
- je prendrai comme individu de référence Suzanne Rocheblave lorsqu’il s’agira de la lignée Rocheblave (partir de Marguerite revient au même pour l’ascendance, mais c’est plus commode pour moi de partir de ma grand-mère, les Rey me pardonneront !) ce qui donnera donc des résultats concernant sa descendance par Yvonne et Jeanne (5 petits enfants), mais aussi par extension celle de sa sœur par Henri et Maurice, soit 3 petits enfants.