Michel Picano, époux de Martine Corazza, fille de Jeanne, fille de Pierre.
« Y a-t-il une erreur ? Une vérité ? Tout se défend ! » !
Plus trivialement, dans la vie courante, après avoir asséné une opinion péremptoire qui ne souffrait aucune contestation, il ne manquait pas d’ajouter : « Imbécile… va ! »
Toute sa personnalité, toute sa richesse est là ! Et c’est ce qui nous le rend si attachant : cet homme n’a pas cessé de tout relativiser, de tout mettre en doute… sauf… (et c’est ce qui le rend encore plus attachant à mes yeux, moi qui ai épousé sa petite-fille aînée, qui suis donc devenu son « premier petit-fils par alliance ») … sauf qu’il n’a jamais pu relativiser son affection pour les siens. Celle-ci était alors absolue. Là il n’y avait ni doutes, ni calculs, ni interrogations !
Au risque de me répéter, outre qu’il m’offrit la tendresse d’un deuxième grand-père, moi qui avais chéri le mien, mais l’avais hélas perdu, j’ai bénéficié de cet immense amour dont il gratifiait toute sa famille.
Un des plus beaux hommages qui lui fût rendu dans ce sens, c’est celui de sa 4ème petite-fille, Bernadette, qui en parlant de lui disait : « C’est le seul homme dans ma vie capable d’arrêter la télévision quand je rentre dans son salon… »
Chapeau, Pierre Coutras… Merci Papou, et salut.
Michel Picano, 2001