Chers amis, ou parents, qui lorgnez depuis un certain temps sur cet exemplaire de Scéniophrès vendu hors de prix sur Rakuten, Le Bon Coin et Ebay, et auquel il manque un bout de couverture, ne cherchez plus, l’annonce est encore là, mais pas le livre, il est chez moi !
Je l’ai négocié pour un prix plus raisonnable, ainsi que le deuxième exemplaire sur la photo. Merci aux vendeurs, en passant.
J’ai une pensée émue pour l’usurier qui vend « Les Tribulations d’un Jeune Ecrivain » sans couverture 55,50€ et n’accepte de baisser son prix que de 6€, j’espère qu’il le gardera longtemps…
Non, je n’ai pas entrepris de racheter l’intégrale des publications de Pierre Coutras disponibles sur internet pour en faire monter sa côte, je veux juste étoffer un peu ma propre collection. Ainsi, de Scéniophrès, je n’avais qu’un exemplaire relié, donc sans couverture, et j’avais bien envie d’en avoir « un vrai ».
Du coq à l’âne, je pense à une amie de mes parents, fille d’un peintre reconnu, qui a décidé après sa mort de récupérer le plus de tableaux possibles de son père pour en faire monter la côte en créant la rareté. Elle reprit ainsi les tableaux offerts par son père à son entourage sous prétexte de les faire encadrer, et ne les rendit jamais… paix à son âme… mais me voici hors sujet !
Les livres nous parlent.
Ces deux Scéniophrès ne sont pas dédicacés, ils n’ont donc pas été offerts par Pierre Coutras à une connaissance.
Les deux ont les pages coupées, ils ont donc été lus, et en ce qui concerne le premier, lu et relu, vu l’état du livre.
Celui-ci présente une particularité : à côté de la préface, on a collé une photo de l’auteur, photo que nous connaissons bien, c’est celle que Pierre Coutras utilisait pour faire sa promotion en tant qu’écrivain.
Elle a été découpée dans un journal.
A-t-il appartenu à une admiratrice ?
Sur le dos du second, on a écrit « 64 » à la plume.
Je découvre cette semaine qu’il existe des personnes passionnées par les écrivains inconnus. J’ai été contactée à partir du site par un monsieur charmant qui cherche une édition originale de « La Maîtresse d’Acier ». Je l’ai consolé à moitié en lui vendant une édition de 1954 (à un prix très raisonnable !)
Et il m’a parlé du livre de Eric Dussert : « Une forêt cachée – 156 portraits d’écrivains oubliés » publié en 2013, livre que j’ai commandé aussitôt.
Pierre Coutras fait partie de ces 156 écrivains, et comme pour ses confrères, 3 pages lui sont consacrées (358-360). Il est également cité page 90.
Eric Dussert n’a vraisemblablement lu que « Les Contes Violets » et « Les tribulations d’un jeune écrivain », et a eu accès à une très courte biographie (???).
Il souligne chez Pierre Coutras, plus que le talent littéraire, son originalité, sa fantaisie et son humour.
Il indique aussi que les livres de Pierre Coutras sont indisponibles, et qu’il aurait bien aimé lire « Scéniophrés » et « Les impressions du défunt ».
Autres trouvailles de la semaine :
Un exemplaire des « Piquants du Marron » (je n’avais aussi qu’un exemplaire relié)
Un petit fascicule préfacé par Pierre Coutras (article ici).
Et voilà quelques livres de plus sur les étagères…